Le photographe Gilles Xueref inaugure le 23 septembre à 19h au restaurant le Caméléon à Crest (face au Crestois) une exposition retraçant sa passion ancienne pour les cabanons qui parsèment nos paysages. « Elle raconte, dit-il, ce moment de l'histoire de notre agriculture où les paysans de la région allaient aux champs et, faute de pouvoir rentrer le soir, en raison de l'éloignement, possédaient ses constructions, souvent à deux étages, l'une en bas avec une cheminée où était aussi ménagé un espace pour les animaux, et une petite chambre en haut. » C'est, en effet, tout un temps de notre histoire paysanne que retracent ces images où le photographe a voulu soigner la lumière et le cadrage.

Le talent de Gilles Xueref a été reconnu par différents prix, notamment du temps – entre 1979 et 1988- où il a tenu un commerce de photographie à Crest. En réalité, un très grand nombre d'habitants de notre région le connaissent sans le savoir. En effet, une partie importante des cartes postales qui ont longtemps circulé sur notre région viennent de la société d'édition qu'il a animé avec son épouse Marie-France, après la fermeture de leur commerce à Crest.

Ancien cameraman puis photographe de plateau à la télévision française dans ses temps héroïques, Gilles Xueref poursuit actuellement son travail de photographe et travaille à une exposition ultérieure.

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Par bonheur, nous avons pu retrouver, dans les archives de l'armée américaine, quelques images tournées en 1944, peu après le débarquement de Provence,  au moment de la bataille de Montélimar et où le pont de Livron fut fort opportunément saboté. On peut l'entendre dans ce document,  un hommage est rendu aux résistants dont beaucoup venaient du val de Drôme.

Yvonne Caillet est bien connue dans la Drôme pour avoir tenu, dans un des lieux les plus isolés du département, L'Escoulin, l'auberge de Capoue où se sont retrouvés Annie Cordy, Pierre Dac, ou encore Peter Townsend, le fiancé de la princesse Margaret. Mais cette auberge avait précédemment été la ferme familiale où, pendant la guerre, les chefs de la résistance eurent leur quartier général. Et Yvonne Caillet, aujourd'hui âgée de 96 ans, témoigne ici des deux vocations de la ferme familiale avec une grande chaleur.

Jadis de trouvait un café, à l'entrée de Plan-de-Baix, dans les dernières marches pour accéder au Vercors. Il était tenu par la famille Lantheaume qui, par tradition, gérait aussi, les terres du château voisin. Dans ce café dit de La Combe, pendant la guerre, les résistants trouvèrent bien des complicités. Récit de Lucie Bénard, née Lantheaume.

Saoû, c'est une forêt bien sûr (encore que ce n'en soit une pleinement que depuis peu), c'est un festival de Mozart et c'est toute une atmosphère qui lui donne un aspect de lieu branché. Il faut dire que l'histoire en est singulière. Voici ce climat raconté par Henry Fuoc, maire du village pendant 17 ans.

Certains villages du sud du Vercors ont caché des Juifs pendant la guerre. Voici le témoignage de l'un d'entre eux, Pierre Blum qui fut dissimulé, avec son frère Alain, à Lozeron.

L'Escoulin a accueilli, à la fin de la guerre, l'état-major de la résistance dans la Drôme. C'était un village bien modeste soudain plongé au coeur de la tourmente.

Ils n'avaient pas l'étoffe de héros. Ils étaient simples mais avaient des principes. Ils sont entrés dans la résistance du sud du Vercors. Ils le racontent ici.

Mme Braga Roussin connaît l'histoire de Bourdeaux sur le bout des doigts, y compris ses anecdotes les plus inattendues.